1960- Congo: départ des réfugiés supervisés par les parachutistes et troupes de l’ONU ainsi que la visite de Kasavubu et Lumumba à Stanleyville
« Congo année zéro de l’indépendance. Toutes les images qui nous en parviennent reflètent l’anarchie, dont la Force Publique est l’instrument, alors qu’elle aurait dû la rendre impossible. Aucune vexation n’est épargnée aux blancs, aux belges, considérés comme des ennemis. Exode tragique des européens, d’un territoire plus grand que l’Europe. Les plus chanceux peut-être furent ceux qui trouvèrent refuge immédiat de l’autre côté du fleuve à Brazzaville. Et pourtant, même là, quel pitoyable spectacle. Et que penser de ceux, isolés dans la brousse, fuyant par tous moyens vers les pays limitrophes. Voici un camp de réfugiés en Rhodésie. Voici les passagers d’un avion parmi tant d’autres, transportant des rescapés vers les bases principales d’évacuation. Tout cela pendant que les responsables congolais attisent les passions déchaînées au lieu de les apaiser.
Ralph Bunch, secrétaire adjoint de l’ ONU, lui-même d’ascendance noire, s’efforce de ramener l’ordre. Il a réclamé l’aide de tous les pays pour pallier les besoins les plus urgents du Congo sur le plan matériel. Ici, des avions américains stationnés en Allemagne arrivent avec des appareils de secours. Entretemps, la Belgique a dépêché des compagnies de para-commandos. Les premiers arrivés à Léopoldville dégagent l’aéroport de N’jili. Consigne : protéger la vie de nos compatriotes, assurer leur évacuation en attendant l’intervention des casques bleus. L’opération est menée avec pleine efficacité. Les mutins sont désarmés. Les belges garderont le contrôle de la tête du pont aérien Léopoldville-Bruxelles. Pour des centaines de réfugiés en attente, c’est la sécurité du rapatriement. Après les heures d’angoisse, les premiers soins sont donnés aux blessés blancs et noirs assiégés dans l’aéroport et enfin délivrés. Les paras emportent les restes mortels d’une victime des échauffourées. Nos forces métropolitaines rétablissent la liaison entre l’aéroport et Léopoldville où elles sont accueillies avec soulagement dans le quartier européen. En certains cas, les commandos belges et des unités »
« Congo année zéro de l’indépendance. Toutes les images qui nous en parviennent reflètent l’anarchie, dont la Force Publique est l’instrument, alors qu’elle aurait dû la rendre impossible. Aucune vexation n’est épargnée aux blancs, aux belges, considérés comme des ennemis. Exode tragique des européens, d’un territoire plus grand que l’Europe. Les plus chanceux peut-être furent ceux qui trouvèrent refuge immédiat de l’autre côté du fleuve à Brazzaville. Et pourtant, même là, quel pitoyable spectacle. Et que penser de ceux, isolés dans la brousse, fuyant par tous moyens vers les pays limitrophes. Voici un camp de réfugiés en Rhodésie. Voici les passagers d’un avion parmi tant d’autres, transportant des rescapés vers les bases principales d’évacuation. Tout cela pendant que les responsables congolais attisent les passions déchaînées au lieu de les apaiser.
Ralph Bunch, secrétaire adjoint de l’ ONU, lui-même d’ascendance noire, s’efforce de ramener l’ordre. Il a réclamé l’aide de tous les pays pour pallier les besoins les plus urgents du Congo sur le plan matériel. Ici, des avions américains stationnés en Allemagne arrivent avec des appareils de secours. Entretemps, la Belgique a dépêché des compagnies de para-commandos. Les premiers arrivés à Léopoldville dégagent l’aéroport de N’jili. Consigne : protéger la vie de nos compatriotes, assurer leur évacuation en attendant l’intervention des casques bleus. L’opération est menée avec pleine efficacité. Les mutins sont désarmés. Les belges garderont le contrôle de la tête du pont aérien Léopoldville-Bruxelles. Pour des centaines de réfugiés en attente, c’est la sécurité du rapatriement. Après les heures d’angoisse, les premiers soins sont donnés aux blessés blancs et noirs assiégés dans l’aéroport et enfin délivrés. Les paras emportent les restes mortels d’une victime des échauffourées. Nos forces métropolitaines rétablissent la liaison entre l’aéroport et Léopoldville où elles sont accueillies avec soulagement dans le quartier européen. En certains cas, les commandos belges et des unités »
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