1960- Congo: session dramatique à l’ONU, le Ministre Kanza accuse la Belgique
« Session dramatique à l’ ONU. Le Ministre Kanza accuse la Belgique d’agression et réclame le retrait immédiat des troupes belges. Le Ministre Wigny s’indigne.
Le représentant congolais ne parvient pas à faire condamner la Belgique pour agression mais le retrait rapide de nos troupes est voté à l’unanimité. Or dit Monsieur Wigny : « »………… » ».
En attendant, nos forces métropolitaines gardent les points critiques avant d’être relevées par les casques bleus. C’est ainsi que nous voyons nos soldats à Luluabourg peu de temps après qu’ils aient dégagé l’aérodrome et rendu possible l’évacuation de nos compatriotes assiégés. Les voitures abandonnées témoignent à suffisance des risques courus et de la précipitation de l’exode. Peu après, des éléments de la Force Publique prennent contact avec nos hommes pour leur proposer de s’associer en vue du rétablissement de l’ordre. Accord conclu : belges et congolais en formations mixtes, vont entreprendre des patrouilles dans Luluabourg déserte. Des 1200 européens, il n’en restera que 5.
Dans le même temps, sont arrivés à Léopoldville deux Ilyouchine envoyés par l’URSS via Accra, avec un chargement de vivres. Ces appareils sont mis à disposition du gouvernement ghanéen pour le transport d’un contingent de casques bleus. On sait que peu après l’arrivée de ces renforts ghanéens, nos troupes devaient se retirer de la capitale congolaise l’ordre étant assuré par cette relève de l’ONU. »
« Session dramatique à l’ ONU. Le Ministre Kanza accuse la Belgique d’agression et réclame le retrait immédiat des troupes belges. Le Ministre Wigny s’indigne.
Le représentant congolais ne parvient pas à faire condamner la Belgique pour agression mais le retrait rapide de nos troupes est voté à l’unanimité. Or dit Monsieur Wigny : « »………… » ».
En attendant, nos forces métropolitaines gardent les points critiques avant d’être relevées par les casques bleus. C’est ainsi que nous voyons nos soldats à Luluabourg peu de temps après qu’ils aient dégagé l’aérodrome et rendu possible l’évacuation de nos compatriotes assiégés. Les voitures abandonnées témoignent à suffisance des risques courus et de la précipitation de l’exode. Peu après, des éléments de la Force Publique prennent contact avec nos hommes pour leur proposer de s’associer en vue du rétablissement de l’ordre. Accord conclu : belges et congolais en formations mixtes, vont entreprendre des patrouilles dans Luluabourg déserte. Des 1200 européens, il n’en restera que 5.
Dans le même temps, sont arrivés à Léopoldville deux Ilyouchine envoyés par l’URSS via Accra, avec un chargement de vivres. Ces appareils sont mis à disposition du gouvernement ghanéen pour le transport d’un contingent de casques bleus. On sait que peu après l’arrivée de ces renforts ghanéens, nos troupes devaient se retirer de la capitale congolaise l’ordre étant assuré par cette relève de l’ONU. »
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