1948- Nouvel An: Le bal costumé des Arts à Londres à l’Albert Hall.
- octobre 19, 2021
- 7:07
- 1946 - 1950, Art et Culture, Artiste, Europe, Folklore, Insolite, SC
« C’est dans l’immense local de l’ Albert Hall que ces milliers de londoniens ont décidé d’enterrer joyeusement l’année 1947. Cela ne manque pas d’ambiance ! Le Grand d’Espagne et la danseuse hawaïenne, la princesse et le pirate, le coolie chinois et la geisha japonaise se mêlent et se bousculent dans la plus franche gaieté. Tandis que s’égrènent les douze coups de minuit, du haut des galeries descendent des ballons que les danseurs s’efforcent de saisir… et le vieux chant « »Ce n’est qu’un au revoir » » retentit, entonné par l’assistance entière.
Place au cortège… Malgré les restrictions vestimentaires, chacun a fait merveille. On s’étonne… et on admire les personnages dont quelques uns ont manifestement cherché un succès d’humour.
1947 est mort, mais jamais char funèbre n’a provoqué moins de larmes. La joie éclate sur tous les visages. Malgré les impôts, malgré l’austérité, malgré les décevantes conférences internationales, les londoniens sourient à 1948. »
« C’est dans l’immense local de l’ Albert Hall que ces milliers de londoniens ont décidé d’enterrer joyeusement l’année 1947. Cela ne manque pas d’ambiance ! Le Grand d’Espagne et la danseuse hawaïenne, la princesse et le pirate, le coolie chinois et la geisha japonaise se mêlent et se bousculent dans la plus franche gaieté. Tandis que s’égrènent les douze coups de minuit, du haut des galeries descendent des ballons que les danseurs s’efforcent de saisir… et le vieux chant « »Ce n’est qu’un au revoir » » retentit, entonné par l’assistance entière.
Place au cortège… Malgré les restrictions vestimentaires, chacun a fait merveille. On s’étonne… et on admire les personnages dont quelques uns ont manifestement cherché un succès d’humour.
1947 est mort, mais jamais char funèbre n’a provoqué moins de larmes. La joie éclate sur tous les visages. Malgré les impôts, malgré l’austérité, malgré les décevantes conférences internationales, les londoniens sourient à 1948. »
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